Sur les bords du plus grand lac d’Asie du Sud-Est

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Lundi 18 février 2013, nous quittons Siem Reap et les magnifiques temples d’Angkor pour la petite ville de Kompong Chhnang (à mes souhaits). Oui, les noms des villes cambodgiennes sont aussi difficiles à orthographier qu’à prononcer, et l’affaire se complique encore plus quand il s’agit de prendre des billets de bus. Prière de ne pas confondre avec Kompong Cham!

Il n’y a pas de bus direct qui dessert cette ville peu touristique. Nous faisons donc une halte à Battambang, pour prendre une “correspondance”. Nous arrivons à la tombée de la nuit. On ne perd pas beaucoup de temps pour choisir un hôtel, étant donné que la ville n’en comporte que deux ou trois. Idem pour les restaurants, il n’y en a qu’un digne de ce nom. Il deviendra le QG de nos papilles pour les deux prochains jours.

Même si celà ne se voit pas à première vue, la ville de Kompong Chhnang est située au bord du plus grand lac d’Asie du Sud-Est. Le centre ville est particulièrement bouillonnant et bruyant.
Mais à quelques coups de pédales, le paysage urbain est très rapidement remplacé par les maisons sur pilotis et les rizières au vert électrique.

De même, les nombreux et joyeux “hellooo” des enfants se substituent aux incessants coups de klaxons à mesure que nous nous éloignons de l’agitation citadine.

Nous apprécions pleinement le calme de la campagne khmer.

Enfin, calme jusqu’à la sortie de l’école, où des centaines d’élèves à vélos occupent alors les rues.

Nous visitons également le marché situé au centre-ville, il est plutôt basique et rudimentaire de part son installation. Les allées pour circuler sont étroites. Nous évitons soigneusement le “coin viande”.

L’un des points d’intérêts de Kompong Chhnang est un village flottant de pêcheurs vietnamiens.

Pour une poignée de dollars, nous louons les services d’une navigatrice hors pair qui manie son embarcation avec brio et nous balade pendant une heure dans le village flottant.

Nous sommes vraiment impressionnés par les maisons et l’organisation de ce lieu “extraordinaire” qui possède tous les attributs d’un village ordinaire: garage, pompe à essence, ferme de cochons, supérette, étals de poissons, école…

Ici, la supérette est aussi mobile:

Les enfants apprennent très tôt à se déplacer seuls avec les embarcations:

ou avec des moyens du bord:

En tout cas, leur “pied marin” se développe très tôt.

Nous croisons aussi des pêcheurs:

Certaines maisons sont en plus ou moins bon état (photo réalisé sans trucage):

Nous en avons pris plein les yeux dans ce dédale de canaux qui semble d’une autre époque, et il est temps pour nous de mettre pied à terre. Nous reprenons nos bicyclettes pour rejoindre notre hôtel.

Dans la campagne, les charrettes tirées par des boeufs côtoient les véhicules motorisés.

Même à secs, les rizières offrent un panorama des plus agréables.

Au soleil rasant, les maisons s’habillent d’une couleur particulière qui rend l’atmosphère assez magique.

Comme à l’aller, les enfants ne manquent pas de nous saluer à notre passage.

A voir leurs sourires, on peut parier que c’est la première fois qu’ils voient un homme aussi grand et avec autant de cheveux faire du vélo! 😉

Nous arrivons à l’hôtel alors que le soleil se couche, nous offrant une fois encore un joli spectacle.

Demain nous partons plus au Sud en direction de Phnom Penh, capitale du Cambodge.

2 responses »

  1. ah mais vous étiez a Siem Rap, j’ai mon cousin qui habite là bas j’aurais du vous filer son contact!
    Apparement ça fait qques jours qu’ils ont plus d’élec d’ailleurs…

    • Sérieux? qu’est qu’il fait là-bas! Enfin maintenant, c’est un peu tard, on a changé de pays…
      Pour l’élèc, on a eu le droit à quelques ptites coupures, mais jamais si longues!

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