Retour à la case départ ! Nous arrivons à Katmandou en fin d’après-midi et nous trouvons un nouvel hôtel car celui de la dernière fois ne nous a pas laissé de souvenir incroyable. Nous séjournons ce soir au HI Thamel hostel. Le prix est correct mais là non plus ce n’est pas parfait: Nous n’avons pas d’eau chaude. Nous en parlons à la reception qui bidouille les vannes du système de distribution d’eau, et nous nous retrouvons avec de l’eau brulante…mais plus d’eau froide ! Ah ca, pour avoir de l’eau chaude, on en a eu !
Nous profitons de la fin de journée pour nous balader en dehors de Thamel, le quartier touristique. Les rues sont toutes aussi bondées, mais par les locaux cette fois. Certains quartiers sont entièrement dédiés à l’artisanat et les rues sont bordées d’échoppes en tout genre. Frutz en profite pour assouvir sa passion pour les chapeaux traditionnels népalais et dégote quelques très beaux modèles.
On y trouve aussi des lentilles de toutes sortes…Je n’imaginais pas qu’il existait autant de variétés ! Mais ici, c’est l’ingrédient de base (à l’image de la pomme de terre au Pérou).
Catherine, elle, achète du sel de l’Himalaya.
Nous quittons notre hôtel dès le lendemain car nous passons la journée et la nuit à Bhaktapur, un ville historique située à seulement quelques kilomètres de Katmandou. Cette ancienne capitale est classée au patrimoine historique de l’UNESCO, elle est en effet très bien conservée. Nous visitons la ville de long en large.
Et l’oscar du meilleur rôle dans la catégorie “Touriste-ébahie-devant-la-beauté-d’un-monument” est décerné à Cat et Gé pour leur interprétation sur la place centrale de Bhaktapur…
L’atmosphère est très paisible car la ville est interdite aux voitures. Les chars de défilé eux ont une dérogation!
Vincent nous lâche en milieu de journée pour aller inaugurer la boite de Smecta et se reposer: Première tourista du groupe après 10 jours au Népal, on s’en sort plutôt pas mal!
Nous parcourons encore une fois les ruelles de la ville le lendemain matin aux aurores… que d’animation! Les enfants tirent à l’aide d’une corde des pièces de bois géantes, afin de construire un second char pour le nouvel an népalais qui a lieu dans quelques jours:
Nous reprenons la route en direction de Katmandou et nous arrêtons à Pashupatinath. Le site se trouve au bord de la rivière Bagmati, la plus sacrée des rivières au Népal. La rivière Bagmati se jetant dans le Gange a le même caractère sacré que celui-ci. Quelques vendeurs de pigments bordent le chemin d’accès, c’est l’occasion d’une belle photo.
On y croise aussi des sâdus, des hommes qui ont dédié leur vie à la religion. Ils ne possèdent plus rien et vivent d’offrandes en errant sur les routes sans domicile fixe.
Les berges de la rivière Bagmati constituent un endroit sacré pour l’incinération des hindouistes. Les terrasses appelées ghâts, sont destinées à la crémation. L’ambiance y est très particulière. La tristesse est assez peu présente ce qui est assez déroutant pour nous, occidentaux. Mais pour les hindous, mourir c’est se libérer de l’état où nous sommes actuellement pour passer à un état meilleur.
Les corps sont enveloppés dans un linceul orange puis brûlés. Les cendres sont ensuite confiées (et non jetées) à la rivière sacré, après que des opportunistes soient passés récupérer bijoux, dents en or et bois non brûlé.
Comme partout au Népal, des enfant des rues vivent de la récupération et du tri des déchets. Ici, ils espèrent surement que la rivière sacrée va leur charrier quelques trésors qui feront leur fortune.
Assez vite, le spectacle morbide des crémations nous met assez mal à l’aise et nous ne nous éternisons pas: Direction Bodnath. Nous atteignons le temple bouddhiste après 45 minutes de marche dans la banlieue de Katmandou. Son stûpa du XIVème siècle qui domine l’horizon est l’un des plus grands au monde, et il faut avouer que c’est impressionnant !
Nous faisons le tour du stûpa, sous la surveillance du Bouddha qui nous observe.
Dans une petite pièce au pied du stûpa, nous découvrons des rouleaux de prières énoooormes !
Nous rentrons à Katmandou pour nous reposer un peu à l’hôtel, car ce soir c’est “grosse soirée” ! C’est en effet la dernière soirée avec Catherine, Vincent et Romain, mais c’est également les 29 ans de Géraldine.
Nous faisons nos adieux à toute la bande le lendemain matin. Malgré que leur avion ne décolle qu’en début d’après-midi, ils quittent l’hôtel aux aurores car aujourd’hui toute la capitale est paralysée par une grève générale! Finalement, leur retour au bercail se déroulera sans encombre. Merci à eux pour ces 2 semaines géniales , et merci à Cat pour certaines de ses photos que j’ai utilisées sur ce blog.
Après un mois accompagné, nous nous retrouvons “tout seul les deux”. (Tiens, ça faisait longtemps que je n”avais pas parlé le franc-comtois!) Nous restons à Katmandou quelques jours pour nous reposer car la fatigue commence à s’accumuler après 9 mois de voyage. Nous en profitons pour aller visiter Durbar square, une place très célèbre de la capitale népalaise.
Comme à Baktapur, on y trouve une multitude de beaux bâtiments religieux. Tôt le matin, la ferveur religieuse y est très importante.
Avant de quitter le Népal, nous passons quelques jours tranquilles à Nagarkot pour profiter une dernière fois des montagnes. C’est l’endroit le plus haut de la vallée de Katmandou (2 200 m d’altitude) et le seul endroit de la vallée d’où l’on peut voir la chaîne de l’Everest. Seulement la météo en a décidé autrement, et le temps nuageux nous empêche de voir quoique ce soit. Le dernier jour, je me lève avant le lever du soleil et monte au temple Mahankal.
Le panorama est sympa mais je n’arrive pas à identifier l’Everest, qui est assez difficile à voir depuis ici.
Après quasiment 3 semaines, notre passage au Népal prend fin. Avant de rentrer en France, une dernier pays nous attend. Dernier mais pas des moindres, puisqu’il s’agit de l’Inde!