Monthly Archives: September 2012

De South West Rock à Surfers-Paradise: Premiers kangourous en vue

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Nous arrivons assez tardivement à South West Rock, et comme dans toutes les villes, nous galèrons à trouver un endroit gratuit où s’arrêter pour dormir. La nuit tombe et nous tournons en rond pour trouver un parking où le camping n’est pas interdit. Dans notre galère, nous avons la chance de croiser nos premiers kangourous. Vu le gabarit des bestiaux, je comprend pourquoi il est déconseillé de conduire la nuit!
Tandis que nous nous perdons sur une piste qui s’engouffre dans la forêt, nous croisons un pêcheur en 4×4 qui nous propose de le suivre. Il nous mêne finalement dans un parc en bord de mer, où nous pouvons rester gratuitement à condition de partir tôt le lendemain matin…

Nous ne sommes pas décu de nous lever de bon matin: Après les dauphins de la veille, aujourd’hui nous avons la chance de nous réveiller parmis les kangourous! Il ne sont vraiment pas peureux et se laissent photographier sans broncher.

En allant prendre notre petit déjeuner un peu plus loin, nous croisons encore de nombreux kangourous, qui sont ici chez eux.

Nous poursuivons notre route pour atteindre Nambucca Heads, une petite station balnéaire, située à l’embouchure d’une rivière. Ici le passe-temps des habitants est de peindre sur les rochers de la jetée. Le résultat est du plus bel effet.

Après quelques escales (Wellinghton beach, Captain Cook lookout et Shelty beach), nous passons la nuit sur une aire d’autouroute de la Pacific Highway (moins glamour mais tellement moins galère!).

Le lendemain nous passons, à Lennox Head, une journée “classique” : Petit déjeuner face à la mer, séance de sport sur la plage (et ouai, on se met à l’australian styyyle), baignade dans les vagues, toilette/lessive dans les douches froides de la plage (ca c’est moins drôle), puis barbecue…

Nous roulons un peu l’après-midi pour atteindre Byron Bay, une des stations balnéaires les plus réputées de la côte. Après un rapide tour dans la ville, qui est constituée en grande partie de boutiques de marques et de cafés branchés, nous allons nous balader en haut de cape Byron, qui offre une magnifique vue sur la baie.

Tout est vraiment bien aménagé pour le tourisme en Australie, il y a même des trépieds installés pour se photographier devant les monuments interessants.

Remarquez, le résultat est plutôt sympa 😉

La fin de journée approchant, nous pouvons admirer le coucher de soleil qui donne au paysage des couleurs superbes.

Et pour finir la journée, un petite pause devant l’océan :

Le lendemain, nous nous enfoncons un peu dans le bush (la campagne australienne) pour passer par Nimbin.

C’est un petit village qui a été créé à la suite d’une manifestation expérimentale, l’Aquarius Festival, dans les années 1970. C’est une icône du mouvement hippie en Australie, et l’excentricité des habitants est visible à tous les coins de rue. Voici par exemple les horaires d’ouverture d’une boutique.

Nous visitons le musée de Nimbin qui explique, à sa facon, l’histoire du mouvement hippie, ainsi qu’une fabrique de bougie.

Dans l’après-midi nous allons voir les Minyons Falls. Nous pique-niquons dans le parc national mais Géraldine se fait voler son sandwich par un oiseau, qui lui arrache des mains!

Nous finissons notre repas un peu précipitement et en s’armant d’un bâton. Finalement la cascade, n’est qu’un mince filet d’eau en cette saison, et malgré qu’elle se jette de plus de 100m de haut, nous ne trouvons pas ca exeptionnel. Heureusement, nous avons pu parcourir les 12km de pistes en van et pas à pied, ce qui était plutot amusant!

Le jour suivant nous regagnons la côte, et pas n’importe laquelle, la “Gold coast” (côte d’or). Ici pas de moutarde de Dijon, mais une concentration de stations balnéaires qui attire plus de 4 millions de visiteurs par an. Etant habitués à une urbanisation du littoral plutôt maitrisée et de belles plages sauvages dans le sud du pays, nous prenons peur à l’approche de ce “Manathan” australien !

En arrivant à Surfers-paradise, notre intuition se confirme…Building immenses, hôtels de luxe, Lamborgini dans les rues et tongs “Louis Vutton” dans les vitrines (true story!) Ce royaume du bling-bling est bien loin de l’image que je me fais d’un “Paradis pour les surfers”!!

Nous reviendrons un peu sur nos pas pour passer la nuit car visiblement les vans ne sont pas trop à leur place ici 😉

De Sydney à Port Macquarie

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Après un rapide passage à Sydney, nous filons en direction de l’ocean. Nous remontons la côte en direction de Port Macquarie. Notre route longe des plages qui nous donnent envie de nous jeter à l’eau, mais la température est encore bien fraiche.

Le vent est de la partie, pour le plus grand plaisir des kite-surfers.

Nous nous baladons à la pointe de Newcastle, jusqu’au phare, où un pelican semble mener la garde du haut… du lampadaire.

Une jolie vue au coucher de soleil nous attend sur notre spot pour la nuit.

Le site est bien agréable aussi dès notre réveil.

Le midi, nous testons les barbecues australiens. Electriques ou au gaz, ils sont mis à la disposition du public dans toutes les aires de pique nique du pays. Une bonne suggestion à soumettre à la France.

Nous profitons tranquillement du cadre en nous baladant dans les alentours. Les journées passent vite car le soleil se couche à 18h, et nous évitons de rouler la nuit car le risque de percuter un kangourou attiré par la lumière des phares, est très important. Pour l’instant nous n’en avons croisé aucun, ni de jour, ni de nuit!

Nous passons la nuit dans une aire charmante au bord d’une rivière. Les gens sont sympathiques et viennent nous parler au petit matin. Nous en profitons pour éclaircir le mystere des autoroutes: elles sont quasiment toutes gratuites. C’est bon à savoir.

Nous dormons d’ailleurs sur une aire d’autoroute le lendemain. Le van vibre à chaque passage des nombreux camions qui roulent tous à vive allure. Nous partons tôt le matin afin de profiter d’un meilleur cadre pour prendre le petit déjeuner.

Dans l’après-midi, nous nous rendons à l’hopital des koalas de Port Macquarie, qui recueil les koalas blessés.

Des perroquets ont aussi investi les lieux. L’australie est peuplée de nombreuses espèces d’oiseaux, dont les perroquets, autant en ville que dans les zones naturelles.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à l’office du tourisme, où nous nous connectons à internet gratuitement. On nous indique une plage au bord de laquelle nous pouvons passer la nuit sans encombre. En effet, les lieux pour passer la nuit en van ne sont pas toujours très nombreux, selon les endroits, et l’amende passe l’envie d’être reveillé par les (walker texas) rangers australiens au petit matin. Pour ce soir en tout cas, nous dormirons sur nos deux oreilles, la vue au petit matin est splendide:

Pour fêter ça, c’est oeufs brouillés au petit dej! Parce qu’on peut pas manger des crêpes tous les jours!

Nous apercevrons au loin des dauphins, dont la vue nous motivera pour aller faire notre permier footing sur la plage. L’endroit est idéal, les douches sont toujours froides, mais c’est le luxe, elles ont une porte! Nous commençons à prendre le rythme des douches froides sur la plage…

Nous quittons les lieux en milieu d’après-midi, direction South West Rock.

Blue Mountains

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Après quelques jours de vie citadine à Sydney, nous decidons de nous mettre au vert…ou plutôt au bleu : direction les blue mountains, un parc national à une centaine de kilomètres de sydney.

Nous recupérons tout d’abord notre van que nous avons loué chez Jucy. Nous le rendrons à Cairns, 29 jours, et quelques milliers de km plus tard.

Une fois passé le choc visuel, nous découvrons un petit monospace (Toyota Tarago pour les connaisseurs) super bien aménagé (frigo, évier avec réserve d’eau, gazinière, lit 2 places avec possibilité de passer les pieds entre les deux sièges avants!). Nous vous promettons une petite vidéo de présentation pour les détails!

Nous partons donc vers l’ouest. Les premieres heures de conduite à gauche, en boite auto, et dans une grande ville comme Sydney me donnent quelques sueurs froides, mais la copilote fait du bon travail!

Nous faisons un petit stop chez Aldi pour l’approvisionnement. Ca va devenir notre magasin favori parce que le coût de la vie est vraiment très élevé ici (presque le double de la France). Nous nous arrêtons à Richemond, dans une première aire un peu étrange, mais qui a le mérite de proposer des douches chaudes, des toilettes et de l’eau, gratuitement ou presque. Il suffit de devenir membre du casino qui est en face (pour 4$) pour y séjourner autant de jours que l’on souhaite.

Le lendemain nous découvrons enfin le coté sauvage de l’Australie. Après quelques kilomètres de piste en terre nous arrivons aux Victoria Falls.

Nous profitons d’un panorama magnifique sur tout le parc.

Le parc tire son nom des émanations bleus qui proviennent des eucalyptus. On peut le voir un peu sur la photo ci dessous :

Nous passons une nuit en pleine nature, au bord d’une petite rivière. Il y fait bien frais et au réveil on trouve du givre à l’intérieur des vitres du van ! Heureusement la température remonte bien dès que le soleil se lève (vers 6h du mat)

Nous nous rendons au Three sisters, trois pics rocheux qui forment un point de vue très réputé. La légende veut que leur père les ai pétrifiées pour les protéger des hommes.

Nous enchainons par une petite rando de 4h dans la jungle des Blues Mountains. Nous croisons de nombreuses cascades, nous marchons à flanc de falaise et nous nous arretons souvent pour profiter points de vue.

Sydney et son agitation nous semble déjà loin devant se paysage à couper le souffle !

Welcome to Sydney!

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Jeudi 30 aout 2012, après 14h de vol et presque autant de décalage horaire, nous atterrissons à Sydney. Petit moment de doute en remplissant le formulaire de l’immigration :
“Avez-vous séjourné dans une ferme ces 30 derniers jours ?”

C’est persuadé d’être au minimum fouillés, voir mis en quarantaine, que nous nous présentons au douanier, qui nous ouvre les portes de l’Australie sans autre forme de procès. Ouf!

Louis, un ami de Pierre qui vit à Sydney depuis plusieurs années nous attend déjà à l’aéroport. Il nous offre son hospitalité pour le week-end prolongé. On se sent “comme à la maison”, ce qui est plutôt appréciable après deux mois de voyage. Le quartier où il vit nous fait penser à Londres, la grisaille en moins 😉

Sydney est certes une grande ville, mais une ville très agréable avec de nombreux parcs dont certains arbres sont plusieurs fois centenaires.

Vendredi matin (l’empereur sa femme et le petit prince…), victime du “jet lag” nous sommes révéillés à 4h du matin. Oo

Nous partons visiter le CBD (Central Business District, le centre ville en fait ), Chinatown et le marché chinois, où nous nous réapprovisionnons en chaussettes (clin d’oeil à notre famille Souris chilienne).

Samedi, nous nous baladons deux heures en longeant la côte entre Codgee et Bondy Beach, deux plages remarquables de Sydney. Le temps n’est pas au mieux, nous manquons tout juste de nous envoler, mais les paysages sont splendides.

En fin d’après-midi, nous nous rendons au célèbre Opéra de Sydney et face au Harbour Bridge, le fameux pont que les amateurs de sensations fortes peuvent escalader (bridge climbing).

Le jet lag ne nous permet pas de profiter de la fièvre du samedi soir à Sydney, nous nous endormons épuisés à 21h!

Dimanche, nous nous promenons dans le Botanical garden.

Nous poussons ensuite les portes du musée national d’art qui présente une grande variété de courants artistiques. Nous sommes emballés par la galerie d’art contemporain.

Certaines oeuvres nous on parfois laissés perplexes…

En fin d’après midi nous prenons un ferry pour Manly Beach, ce qui nous permet de profiter de la vue au coucher du soleil puis de Sydney By Night.

Pour terminer la soirée, Louis nous conduit dans un restaurant coréen. Au menu, barbecue au charbon de bois et boisson typique alcoolisé au citron.

Le week-end est passé très rapidement, on serait bien resté à Sydney plus longtemps, mais notre van nous attend pour de nouvelles aventures.
Merci encore à Louis pour son accueil, et tout le reste 😉

Santiago ou l’appel de la montagne

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Nous voici à Santiago, la capitale du Chili. Nous sommes le 27 août 2012 et notre avion décolle le 29 pour l’Australie. Nous trouvons un hotel sympa (tenu par un français) dans le quartier Paris-Londres. Il est classé dans la catégorie bon marché du routard, pourtant cela reste plus cher que tout ce que nous avons pu trouver dans le reste du Chili.(capitale oblige!)

Santiago est une grande ville, une très grande ville même puisqu’elle abrite plus d’un tiers de la population du Chili! Autant dire que ce n’est pas possible de tout visiter à pied…Heureusement elle possède un bon métro qui facilite grandement la tâche. Eviter les heures de pointe quand même car il est bondé et le ticket coûte plus cher ! (le prix du ticket varie selon les heures de la journée)
Ici les immeubles modernes côtoient sans complexe les monuments anciens :

Nous profitons de la fin de journée pour visiter un peu les quartiers touristiques.

Voici un exemple de modernité de la ville : un restaurant dans lequel chaque table est équipée d’un ipad, pour passer sa commande !

Enfin, vu le prix du menu, nous nous rabatterons sur une brasserie traditionnelle ou je teste une spécialité : le “pastel de choclo”. C’est un gratin de maïs avec du poulet, c’est très doux, presque sucré, délicieux avec un petit verre de vin chilien.

Ici comme dans le reste de l’Amérique du sud, la population reste tiraillée entre ses deux racines, les conquistadors d’une part et les peuples autochtones d’autre part (Inca au Pérou et en Bolivie, Mapuche au Chili)

En me renseignant sur le ski au Chili, j’apprend que les stations de ski sont à moins de 50km de Santiago… De plus, nous sommes en hiver ici, période idéale pour aller dévaler les pentes de la Cordillère des Andes! Pour notre dernier jour sur le sol chilien, je renonce alors à la visite de la ville et décide de m’offrir une journée de ski. Quand je dis m’offrir, c’est un euphémisme car le ski est vraiment un luxe ici (par exemple: prix du forfait journée: 30 000$ chiliens soit 50€, location d’une paire de gants pour la journée 5000$ chiliens soit 8€, je me suis demandé si c’était bien pour les louer et pas les acheter!) Mais bon, quand on aime on ne compte pas…Géraldine, elle, n’aime pas, et elle préférera donc passer une journée tranquille à Santiago.

Je pars de l’hôtel à 6h du mat’ pour arriver sur les pistes dès l’ouverture (ça fait bien longtemps que je n’avais pas mis de réveil si tôt !) Je ne suis pas trop dépaysé par la marque de mes skis…

Le paysage est vraiment sympa et même si ce n’est pas grand soleil, je profite de quelques belles éclaircies. On arrive même à distinguer Santiago, au fond de la vallée, sous la mer de nuages.

La neige est correcte car il a neigé il y a quelques jours. Il y a cependant quelques pistes fermées, mais quand je pose la question à un pisteur pour savoir si une piste rouge est ouverte, il me répond “elle est fermée mais tu peux y aller, il y a encore un peu de neige, profites en !” Etant habitué aux stations françaises, je suis agréablement surpris par cet état d’esprit 😉

Nous sommes à plus de 3200m d’altitude, mais les pistes sont assez faciles car peu pentues. De plus, il n’y a pas trop de monde car nous sommes en semaine. Je me fais donc vraiment plaisir pendant cette journée, même si je reste assez prudent car nous prenons l’avion demain pour l’Australie !

Valparaiso, retour à la civilisation!

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Samedi 25 aout 2012, nous arrivons à Valpariso, grande ville portuaire du Chili, composée de 45 collines, (“cerros” en espagnol).
De nombreux ascenseurs, plus ou moins récents, permettent de rejoindre les différents quartiers situés en hauteurs, à moins d’emprunter les escaliers pour les plus courageux (ou les plus fauchés!).
Nous sommes sous le charme de cette ville vallonnée où les facades des maisons sont peintes avec des couleurs vives, ou recouvertes de fresques.

Nous nous arretons dans un hotel du cerro Alegre, qui signifie colline joyeuse (selon Pierre), c’est un des quartiers les plus agréables.

L’hotel nous apparait bien confortable après notre séjour à la ferme. De plus, il dispose d’un mirador sur le toit qui offre une belle vue sur la ville illuminée.

Les chèvres nous manquent un peu à notre réveil, il n’y a que leur odeur qui a du mal à nous quitter!

Après un petit déjeuner royal à l’hotel, avec pain grillé et salade de fruit, nous arpentons les rues pentues en admirant la décoration des murs. La balade est très agréable.

Nous empruntons un ascenseur pour aller admirer le panorama de la ville.

Du fait de l’heure tardive (20h!!), nous nous offrons notre premier plat de sushi du voyage, car les restaurants locaux ne servent plus.

Demain, nous prenons le bus pour notre dernière étape au Chili: Santiago.