Mardi 19 mars 2013, notre train en provenance de Sapa arrive en gare d’Hanoï de bon matin (5h, ça pique un peu!). Nous patientons pour acheter des billets au guichet officiel et non à un petit vendeur à la sauvette qui tente sa chance auprès de nous. Une heure plus tard, nous partons pour la ville de Ninh Binh, connue aussi sous le nom de “baie d’Halong terrestre”.
A notre arrivée, avant de nous atteler à la recherche d’un hôtel, nous nous arrêtons prendre le petit déjeuner.
Tandis que nous nous rendons dans le centre-ville pour nous loger, nous constatons une fois encore que le scooter est un moyen de transport aux ressources illimitées:
Après avoir déposés nos bagages et pris une douche, nous louons deux scooters afin de partir explorer les environs. Comme à chaque fois, la première chose à faire et de trouver une station essence car le niveau est toujours au mini, voir insuffisant pour les parents de Pierre qui tombent en panne sèche! Heureusement, la station essence n’est plus qu’à 200 mètres
Nous quittons la ville peu après midi, non sans difficultés pour trouver la bonne route. Nous apprécions de nous retrouver dans la campagne et apercevons déjà les prémices de la baie d’Halong terrestre, à savoir ces pics rocheux géants plantés au milieu des rizières.
Nous nous arrêtons à Bich Dong, un petit temple en hauteur qui nous offre un joli panorama, après une escalade un peu périlleuse.
La route est très agréable. Nous sillonnons un peu au hasard dans les rizières, en savourant le paysage.
En chemin, nous croisons une femme qui nous propose un tour en bateau. Les parents de Pierre la prennent comme passagère pour nous rendre à l’endroit prévu, car elle veut ne veut pas démarrer du départ officiel pour ne pas à avoir à payer de taxe.
Mais quelques minutes plus tard, le portable de la femme sonne: on annule tout! Pas sure que cette balade aurait été approuvées par les autorités.
C’est donc sans déception que nous poursuivons notre route jusqu’au lieu officiel des balades en barques, endroit que nous avions soigneusement évités le matin même devant l’afflux de touristes.
Mais en fin d’après-midi, les canaux sont presque déserts. Le nombre d’embarcations donne quand même une petite idée du taux de fréquentation intense de ce lieu en pleine journée.
Nous profitons du cadre pour faire une petite halte et déguster des ananas découpés avec soin par notre vendeuse:
Une chèvre qui passait par là en profite aussi pour se régaler avec les “trognons”. Ca nous rappelle à Pierre et à moi nos petits cabris du Chili!
Mais déjà le soleil se couche, nous nous pressons pour rentrer à l’hôtel avant qu’il fasse nuit noire, Ninh Binh ne faisant pas exception au mode de conduite anarchique du pays.
Le lendemain, nous réenfourchons nos bolides pour nous rendre au temple de Bai Dinh. C’est le plus grand complexe bouddhique du pays. Face aux nombres élevés de touristes, je laisse Pierre et ses parents partir à la découverte du lieu et me pose dans un coin en les attendant.
Quelques minutes à peine après leurs départs je suis gentiment assaillie d’une vingtaine d’élèves vietnamiens qui s’assoient autour de moi, me prennent en photos. On essaye de communiquer en anglais ce qui compte tenu de mon niveau, du leurs et de nos accents respectifs, est assez épique. Leur professeur se joindra à nous. Tandis qu’on me questionne à l’infini sur moi (mon âge, mon métier, si je suis mariée et si je souhaite avoir des enfants plus tard…) et sur ce que je pense du pays (la nourriture, les gens, les paysages…), Pierre et ses parents poursuive la découverte des lieux.
Le temple renferme, entre autres, plusieurs imposants bouddhas de bronze, ainsi qu’une impressionnante collection de petites statues à son effigie.
Une haute tour est en cours de construction sur le site qui ne cesse de se développer semble-t-il.
Pierre fait l’acquisition d’un dollar en or (et oui!) que l’on peut apercevoir sur cette photo.
Nous reprenons la route dans un décor un peu plus sec, mais tout aussi agréable.
Après quelques kilomètres, nous nous arrêtons dans un petit village que nous parcourons à pied.
Pierre est même mis à contribution avec les enfants pour refermer le pont après le passage d’un bateau.
Nous visitons un dernier monument avant de rentrer à l’hôtel, il s’agit du site de Hoa Lu, ancienne capitale du Vietnam. Après avoir transféré la capitale à Hanoi, le roi y fit construire de nombreux temples et pagodes. Quelle différence existe-il entre un temple et une pagode? sur internet la question ne semble pas complètement tranchée. Si quelqu’un en sait plus, qu’il n’hésité pas!
La visite se fait néanmoins au pas de course, car la journée est presque finie et nous avons un peu de route pour rentrer.
Nous prenons tout de même le temps de grimper jusqu’à un temple (ou une pagode?) situé sur une colline. Le panorama se mérite étant donné l’accès rendu assez difficile par les roches qui semblent affûtées comme des rasoirs.
Finalement, la vue annoncée par le guide n’est pas aussi belle à cause de la brume.
Nous ne nous attardons pas plus longtemps et prenons le chemin du retour.
Le lendemain, nous rentrons par le train à Hanoï. C’est notre avant-dernier jour au Vietnam, et en compagnie des parents de Pierre. Pour fêter ça, nous testons la spécialité du coin : la bière fraîchement brassée à prix défiant toute concurrence (0,20€).
Dégustée en immersion dans la rue au milieu du carrefour, la bière est encore meilleure.
Samedi 23 mars, c’est le jour des adieux! Tandis que les parents de Pierre profitent de leur dernière journée pour se balader à Hanoï, Pierre et moi nous récupérons nos passeports et nos visas indiens à l’ambassade avant de nous rendre à l’aéroport!
Goodbye Vietnam! Welcome to Népal!